Lettre du 30 janvier 1917 de Marcel Sibaud

Milly, le 30.1.17

 

Ma petite chérie,
Bien reçu ta lettre de mardi matin. J’espère que tu n’auras pas tardé à recevoir de mes nouvelles et que tu es tranquille aussi bien pour Valréas que pour le reste.
Que peut bien vouloir dire le silence de Laurence ? Je ne le rends pas bien compte.
Vous avez été très bien ennuyées par le manque d’électricité.
Ici il fait toujours très froid, il a neigé par-dessus le marché.
Je suis toujours assez enrhumé, cette nuit j’ai eu le nez complètement bouché et chose incroyable, j’avais trop chaud dans mon lit et recherchais les parties plus fraîches.
Je viendrais certainement dimanche et comme je l’ai dit je m’efforcerai de ne pas avoir à revenir à Maisse. Mais je ne suis pas sûr de l’obtenir.
Je suis toujours très bien chez Mme Levêque dont décidément je partage le café après déjeuner.
Il faisait si mauvais aujourd’hui que nous n’avons pas été sur le terrain. Il y a eu théorie et j’ai été appelé à remplir le rôle d’instructeur auxiliaire.
Je te quitte en t’embrassant mille et mille fois ainsi que bébé.

Ton Marcel.
Amitiés à ta mère.


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